
Artisans écologiques propose une solution humaine et heureuse, alternative à l’EHPAD.
Vous cherchez une alternative à l’EHPAD ?
Vous pouvons réaliser sur-mesure une petite maison ossature mobile tout confort pour accueillir sur votre terrain mamie ou papi. La tiny house senior garantit aux plus sages de la famille une fin de vie heureuse et entourée. Entièrement équipée, elle permet à chacun d’avoir son intimité et son indépendance.
A partir de 50 000 euros, cette solution s’avère en plus bien moins onéreuse que l’EHPAD pour une qualité de vie incomparable. Pas besoin de permis de construire, une simple demande préalable suffit. Contactez-nous pour plus de renseignements
Cette solution séduit de plus en plus de personnes âgées et certaines ont déjà sauter le pas comme le montre cet article de l’excellent site Build-green https://www.build-green.fr/des-mamies-construisent-des-tiny-house-pour-vivre-lage-dor-en-toute-autonomie/
Qu’est-ce qu’une Tiny House ?
De façon littérale, une maison minuscule (Tiny House en anglais) est une petite maison sur remorque, mais en réalité pour artisans écologiques, c’est bien plus que cela …
Retrouvez ci-dessous nos explications à la radio, ainsi que notre témoignage, toutes les informations à savoir avant de se lancer dans l’aventure y sont !
Notre intervention sur la Tiny House dans l’émission Parole d’expert sur France Bleu Lorraine Nord
Thierry a eu le plaisir d’être invité sur France Bleu Lorraine Nord le 28/09/21, dans l’émission Parole d’experts pour expliquer ce qu’est une tiny house et parler de ce phénomène. https://www.francebleu.fr/emissions/circuit-bleu-cote-expert-avec-france-bleu-lorraine-nord/lorraine-nord/habiter-autrement-la-tiny-house-avec-artisans-ecologiques-de-thionville
Le témoignage de Thierry SPINA Artisans Ecologique :
« Je suis Thierry SPINA. L’histoire d’artisans écologiques démarre en mars 2008, en pleine crise systémique mondiale et donc au même moment que les tiny houses aux Etats Unis. On avait besoin de concret, de liberté, de sens au quotidien. On voulait que notre énergie et notre travail soient alignés nos convictions et de nos valeurs. On se sentait comme obligé d’essayer d’être à la hauteur de la menace inédite qui pèse sur notre génération et les suivantes. Nos principaux outils sont des scies, des visseuses, des marteaux et nos principaux matériaux sont le bois et la ouate de cellulose donc le papier journal. On a beaucoup travaillé à rendre sobres des passoires énergétiques en les isolant soigneusement . Plus récemment, on réalise des extensions à ossatures bois et nos premières maisons passives sont prévues pour l’année prochaine. Puisqu’on s’est structuré autour de l’empreinte carbone, notre usage du métal et du béton est très limité et on n’aime ni la laine de verre, ni la laine de roche.
Les tiny houses sont une sous-catégorie des maisons écologiques.
Avec la crise des subprimes des milliers de foyers sont expulsés de leur maison et par réflexe de survie, certains commencent à se construire des maisons en bois sur des chassis de remorque. En France, le développement de la tiny est plus linéaire mais les raisons sont les mêmes : il est plus facile de survivre si on est protégé du froid, de la pluie, du vent, si on a de l’eau, une petite réserve de nourriture que l’on peut conserver au frais et c’est quand même mieux de pouvoir dormir en sécurité et d’avoir accès à une douche et aux toilettes. Je suis sûr que toutes vos auditrices connaissent quelqu’un qui a cessé de se projeter dans le monde du travail : une fille qui a de grandes qualités mais qui a abandonné l’idée de trouver une place dans un monde qu’elle trouve fou, un neveu qui ne trouvent pas de plaisir dans la consommation aspire à une vie plus simple, une nièce que l’idée d’avoir à rembourser 1000 euros par mois pendant 30 ans terrorise…
Les tiny houses offrent de vraies perspectives à ces gens qui sont différents et qui ont le droit de l’être. Combien de vos auditeurs à la retraite sont satisfaits de ce qu’ils possèdent aujourd’hui mais regrettent quelque part ne pas avoir pu consacré autant de temps qu’ils auraient souhaité à leur passion ? En réduisant par 5 la surface de son logement, on peut réduire par 5 son coût, donc on peut réduire ses charges par 5 et au passage on réduit son empreinte carbone par 5. Si on suit ce raisonnement, en choisissant la vie en tiny, on pourrait imaginer passer d’un temps complet à un contrat en 1/5. Surtou que plus un habitat est petit, moins on a besoin d’énergie pour le chauffer en hiver. Plus un habitat est petit, plus on vit à l’extérieur et moins on a besoin d’électricité.
Par exemple, nous avons livré l’année dernière une tiny house pour un couple qui va vivre en pleine nature sur 1 ha de terrain. Oui, ils auront leur prêt à rembourser. Oui, ils auront des taxes à payer. Mais il y a une source sur leur terrain et ne connaîtront plus les factures d’eau. Grâce à leur 4 panneaux solaires photovoltaïques, ils n’auront plus de factures d’électricité. Grâce à leur panneau solaire thermique, ils auront de l’eau chaude gratuite 7 mois sur 12. Grâce à leur poêle bouilleur et la taille de leurs arbres, ils seront autonome en énergie en hiver. Moins de charges, moins de travail salarié, plus de temps pour le potager et le verger et donc une alimentation bio saine, peu être abondante et surtout gratuite une bonne partie de l’année.
De plus en plus de personnes rêvent de nature et de grand air mais les adeptes des toilettes sèches restent très très minoritaires. Ne le cachons pas, ceux qui franchissent le pas ne subissent pas seulement l’attraction du chant des oiseaux et des parfums de la forêt. Ils sont aussi poussés vers la forêt (femme seule avec un enfant, jeune artiste, cadre post burn out, etc…) Ils nous arrivent de revoir des gens qui nous avaient consulté pour un projet de micro maison écologique autonome et nous ne sommes pas surpris que leur projet soit toujours dans un coin de leur tête, peut être même que cette issue possible les aide à tenir dans une vie qu’il reconnaissent volontiers être encore assez confortable. Bref, on touche ici à des zones profondes de nos esprits, ces zones qu’on perd l’habitude d’explorer lorsqu’on est dans une routine mais je ne suis pas étonné de voir que la lumière se soit posé sur les tiny en pleine période de confinement. Il y a une jeunesse qui refuse de faire des boulots avec lesquels elle est en désaccord et qui ne voit aucun problème à sacrifier une partie de son confort matériel pour plus de confort mental.
Nous avons étudié un projet de tiny pour un jeune qui fabrique de bijoux en bois et cuivre, pour une jeune chanteuse guitariste qui ne vit que pour sa passion, un jeune passionné de VTT qui veut se préparer à l’effondrement de la société qu’il pressent, pour un informaticien qui ne fait quasiment plus que du télétravail, pour un jeune couple qui voulait accueillir leur grand mère sur leur terrain afin de lui éviter l’EHPAD…. Quelles soient mobiles ou fixes, les destinations des tinys sont nombreuses. On a créé en 2016 la marque KAZ et on s’était amusé sur le site www.kaz.direct à imaginer les application possibles.
Autre exemple, personnel cette fois, j’ai trois enfants mais seulement 3 chambres. J’ai prévu de construire une tiny pour ma fille ainée, elle apprendra ainsi doucement à devenir autonome et pourra emporter avec son logement étudiant pour suivre ses études puis son premier appartement quand elle lancera sa première activité.
La tiny house telle qu’on l’entend aujourd’hui est une maison ossature bois de 10 à 20 m2 au sol. Elle est construite sur un chassis de remorque. Elle mesure entre 4 et 9m de long pour un hauteur inférieure à 4,20m. On y trouve souvent une ou deux mezzanines pour le couchage ou le rangement. Micro salon salle à manger, cuisine équipée, salle de bain et WC. Elle pèse en général moins de 3,5 tonnes pour pouvoir être tractée avec un simple permis EB. Cependant, peu de véhicules légers sont autorisés à tracter de telles remorques et la plupart font appel à des transporteurs spécialisés. Bien que mobiles, les tinys se déplacent peu. Les tinistes cherchent en général l’endroit idéal ou se sédentariser. On peut opter pour le camping, la location de terrain ou l’achat de terrain.
On arrive ici au cadre légal fixé par la loi ALLUR de 2014. Une tiny ne peut rester garer au même endroit plus de 3 mois sans autorisation de la mairie.
Si elle est stationnée sur un terrain constructible, il faudra adresser une demande préalable à la mairie. C’est la solution la plus simple mais la plus chère car les terrains sont 10 à 100 fois plus élevés qu’en zone agricole. En zone agricole, il faudra aussi adresser une demande préalable mais il faudra convaincre les élus de modifier le PLU de la commune pour prévoir l’aménagement de pastilles ou STECAL secteurs de tailles et de capacité d’accueil limité
L’interlocuteur est donc le maire ou la communauté d’agglomération s’il y en a une. C’est lui qu’il faut convaincre. J’aurais envie de préciser qu’il est plus simple de trouver un maire ouvert à ces habitats alternatifs dans les zones rurales, qui perdent des habitants et où le prix de l’immobilier est resté modéré. L’association à mon sens la plus active sur plan et l’association les hameaux légers et ils démarrent justement un MOOC, une formation en ligne, dans quelques jours sur ce sujet. Ils défendent les habitats démontables, réversibles comme les yourtes aussi bien que les tiny et espèrent pouvoir faire évoluer les lois.
Une tiny mobile est plus chère qu’une tiny fixe sur pieux en raison de la contrainte de poids et du prix de la remorque. Il fallait compter au moins 25000 euros et un an à temps plein pour une tiny sur roues en autoconstruction, 40 000 euros pour une tiny hors d’eau hors d’air à aménager, 70 000-80 000 euros pour une tiny clé en main quasi autonome. Pour une tiny fixe, on pouvait enlever jusqu’à 20%. Mais notre secteur connait depuis ce printemps une flambée des prix et des pénuries et je vois que le contructeur le plus célèbre en France est à présent sur 90000 pour une tiny clé en main.